Dans les cas de fixations mécaniques, le métal prélaqué ne requiert aucune précaution supplémentaire comparé au métal non revêtu. La plupart du temps, des vis ou des boulons sont utilisés pour maintenir le métal prélaqué avec d’autres parties métalliques. Les vis sont généralement utilisées pour assembler les coques d’appareils électroménagers ou les boitiers d’éléments de télécommunication, car elles permettent d’être désassemblées facilement pour de la maintenance. Quand une fixation plus durable est requise, des rivets sont généralement utilisés notamment avec du métal prélaqué. La technique d'auto-rivetage est de plus en plus courante grâce aux avantages de production que procure une seule opération de rivetage, elle convient particulièrement au métal prélaqué puisqu’il n’y a pas de risque d’endommagement du revêtement de peinture en perçant le trou.

Ici, c’est le métal lui-même qui est déformé pour former l’attache, sans fixation supplémentaire. Il existe un éventail de techniques de clinchage et d’équipements qui leur sont associés, mais le principe général reste le même: un poinçon non perceur enferme le métal sur la matrice, les bords de cette matrice permettant un flux latéral du métal. Cela créé une cavité et une protubérance d’un diamètre plus grand que le poinçon. Une solution alternative est le maillage. Un trou est poinçonné dans les deux feuilles métalliques à assembler, créant une maille. Le maillage est généralement utilisé pour assembler deux bords de feuilles métalliques adjacentes.

Le collage est une technique parfaitement appropriée au métal prélaqué, car ce produit est intrinsèquement propre et assure un excellent mouillage des adhésifs. Durant la conception des parties à assembler par collage, il est important de maximiser les surfaces de contact. En effet, la solidité du collage va dépendre des surfaces en contact de sorte que les joints soient tout à fait adaptés. Le collage est adapté aux forces de compression, à la tension et au cisaillement mais peut s’écailler car toutes les forces agissent sur un seul segment du collage. Lors de la conception d’un segment à coller il faut donc augmenter les surfaces de contact et minimiser les forces d’écaillement. Un ruban adhésif double face sensible à la pression est souvent très efficace pour effectuer un assemblage de qualité: il applique la bonne quantité d’adhésif au bon endroit. Le métal prélaqué peut aussi avoir une colle activable ou ré-activable qui aura préalablement été appliquée par prélaquage. Ces colles sont généralement activables thermiquement.

On dit souvent que le métal prélaqué ne peut être soudé. Ceci n’est que partiellement vrai. Il existe des produits en métal prélaqué qui sont conçus pour être soudés et des opérations de soudage qui peuvent être optimisées pour être employées avec du métal prélaqué.

Mais il existe des exceptions et cerrtaines techniques de soudage sont largement utilisées dans l'industrie du métal prélaqué.

Le soudage par résistance peut être utilisé sur du métal prélaqué sur une seule face, ou si l’envers de bande est retiré sur la surface à souder, ou s’il est électriquement conducteur. Cela permet d'avoir un primaire résistant à la corrosion sur lequel une couche de finition pourra être appliquée ultérieurement sur la ligne de fabrication.

Le soudage par arc est peu utilisé car la quantité de chaleur nécessaire aura pour effet de vaporiser le revêtement organique sur la zone et autour de la zone concernée. Les revêtements sont brûlés ce qui a pour effet de polluer le bain de fusion.

Le soudage par laser est une technique qui permet de limiter la zone thermiquement affectée à quelques millimètres autour du cordon de soudure, c’est donc une technique préférable à celle du soudage par fusion. Cependant, il y aura tout de même une partie brûlée sur le revêtement organique. Comme pour le soudage par fusion, il est possible de réaliser un décapage de la zone à souder.

Le soudage par projection peut être utilisé pour souder des raidisseurs ou des crochets au dos d’un composant en métal prélaqué. Quant au soudage de goujons, il est fréquemment employé pour souder des goujons ou des chevilles sur le verso de panneaux en métal prélaqué, qui peuvent ensuite être utilisés par d’autres éléments tels que des crochets d’angle.